mardi 11 septembre 2007

Créer sa propre cartographie sociale

Il faut lire l'entrevue de Mark Zuckerberg (23 ans!), jeune concepteur de Facebook, dans l'édition du 27 août 2007 du magazine américain Newsweeek (d'ailleurs le créateur de Facebook est sur la page frontispice du magazine--la vedette quoi!)

Phénomène que ce Mark qui a su développer un outil qui est en train de révolutionner , à tout le moins au sein d'un groupe important de la société nord-américaine, les rapports sociaux. Mark Zuckerberg croît que Facebook permet principalement à chacun de construire sa propre cartographie sociale (de connaissances, amis, collègues)

En fait, il est assez impressionnant de voir (comme le font 35 millions de personnes actuellement) se construire tranquillement sa propre cartographie sociale. Non seulement voir se constituer une liste "d'amis" mais aussi la toile entre tous les gens que l'on connaît.

On rentre de plein pied dans l'univers du Web 2.0 et croyez-moi mes amis; on a pas fini d'en entendre parler...

vendredi 20 juillet 2007

La beauté de Facebook: le réseau


Par Hubert Guillaud le 20/07/2007

Au-delà du succès, ainsi que du réseau applicatif dense et presqu’ouvert qui s’est développé autour du site, Facebook a réussi quelque chose que je trouve vraiment intéressant : cette page d’information qui collecte vos actions et celles de vos amis sur la plate-forme, ce “feed” comme ils l’appellent, qui nourrit et se nourrit de votre réseau relationnel.

Cette page conduit la viralité du réseau, elle vous informe de ce qu’il s’y passe : Daniel a ajouté telle application, Rémi s’est abonné à tel groupe, vos copains Jean-Marc et Fabien sont désormais amis avec Thierry (pas vous ?), Carole a ajouté 4 photos et 2 vidéos, c’est l’anniversaire de Véronique aujourd’hui, etc.


Cette page me permet, d’un coup d’oeil, de suivre la vie de mon réseau sur la plate-forme. Les gens ne vous adressent pas forcément de messages directement mais ce sont leurs actions au sein de la plate-forme qui constituent les messages. Contrairement à Twitter, ici, pas besoin de dire ce que l’on fait, il suffit de le faire pour que cela soit répercuté à mes proches, à mes amis, à mon réseau. L’intégration au coeur même du profil de chacun fait de ces interactions le coeur même du réseau. Il y a là une idée très simple mais qui va, je crois, se répandre comme une trainée de poudre. Mettre au coeur de son service non seulement ce que vous y faites, mais aussi ce qu’y font vos proches. Pouvoir cartographier non pas tout ce qu’il se passe sur la plate-forme, mais bien ce qu’il se passe sur votre réseau social – et en plus avec un peu d’intelligence, puisque si Alice et Bob changent individuellement leur image, votre page ne me les indiquera pas individuellement, mais agrègera tous ceux qui ont fait la même chose le même jour.


Jusqu’à présent, pour être tenu au courant de l’activité numérique d’une connaissance, il fallait s’abonner à une multitude de flux (photos, vidéos, signets, blogs, Twitter, etc), ou surveiller la page où cette personne agrège elle-même toutes ses actions (comme une page Ziki). Facebook montre une piste pour rassembler, unifier et donner du corps à nos traces numériques et faire que leurs modifications agissent comme des alertes.

Facebook propose là un point stimulant sur la manière dont, demain, nous pourrions gérer toutes ces informations, comment elles se diffusent, comment elles nous parviennent parce qu’elles nous intéressent plus que d’autres, etc.

Reste que la limite aujourd’hui est bien dans la définition d’un seul type de relation sociale : l’amitié, qui placerait toute nos relations au même niveau. On voit bien qu’il y a besoin ici de plus de plasticité. La définition du réseau social reste trop fruste pour être opérante. On a besoin d’affiner le cercle des relations, d’introduire plusieurs niveaux d’intimité possibles… On a besoin de pouvoir donner des autorisations différentes et envie de “surveiller” différemment les actions de notre réseau, selon qu’il est composé de la famille proche, des amis, des collègues ou des blogueurs avec qui on se sent en affinités. On a envie de suivre les recommandations de lectures d’Untel, mais pas celles de ses films, car nos avis ne se recoupent pas (il adore les films de Karaté et j’ai horreur de ça), ou parce que nous ne sommes pas suffisamment proches pour en parler, ou encore parce que ses avis ne sont pas assez argumentés à mon goût. Mais cela demande de pouvoir affiner le cercle des relations, les autorisations que je délivre et qu’on me délivre.

En attendant cette évolution, Facebook montre combien un web branché sur les actions que nous réalisons en ligne est utile. Peut-être pas utile pour l’intérêt général ou le bien commun, mais au moins pour moi-même. Que demain, je puisse indiquer aux gens de mon réseau, selon le niveau de proximité où ils se situent, que je surfe sur tel site, que je suis passé sur leur blog, que j’ai ajouté tel fil d’information dans mon agrégateur, que j’ai laissé un commentaire les concernant sous telle photo, peut paraitre puéril. Pourtant, cela souligne combien ces outils mettent en exergue le désir de ne plus être seul derrière son écran, d’être toujours plus relié aux pratiques des autres. Une manière de rassurer sa propre pratique d’internet en solitaire, de vivre socialement notre connexion.

Et après, peut-être verrons-nous naître un méta-système qui saura suivre l’activité de nos réseaux sur toutes les plate-formes automatiquement, depuis les gens avec qui nous avons l’habitude de converser par mail, tchat jusqu’aux commentaires par blogs interposés. Favoriser le plus intuitivement et automatiquement (ou le plus implicitement) possible l’interaction avec les gens dont nous nous sentons proche, ce n’est que la promesse du web de demain.

Hubert Guillaud

dimanche 8 juillet 2007

Hors de Facebook, point de salut?

Tout le monde me parle de Facebook depuis 2 mois.

C'est qu'à la fin avril 2007, Facebook s’est transformé en plateforme sur laquelle chacun peut développer gratuitement les services et technologies de son choix et bénéficier d’une incomparable gamme d'applications.

Depuis c'est de la pure folie!! En effet, un article très récent annonce une croissance de 89% du nombre d'usagers de Facebook en moins d'un an aux États-Unis (en fait de mai 2006 à mai 2007). Pour le créneau de 25 à 34 ans, la croissance est de plus de 180%. Certains disent que depuis 1 mois, la croissance est encore plus forte.

C'est mon fils de 17 ans qui m'a sensiblisé le premier en créant son propre Facebook au début mai 07. J'ai crée le mien à la fin mai 2007.

A quoi ça sert ? Et bien à dire qui l’on est, à parler de soi et surtout à rencontrer des gens et à partager ses goûts et ses passions. Bref, un réseau social dans toute sa splendeur comme les MySpace et autres Twitter qui connaissent un succès grandissant sur Internet.

Alors, mes amis et lecteurs.... pas le choix: à votre Facebook si cela n'est pas déjà fait. Il y a déjà près de 150 000 inscrits à Montréal seulement!!

Pas convaincu?? Lisez ce bouquet d'article récent sur le phénomène que mon ami Jean Lemay m'a envoyé:

Facebook, le site à la mode
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/hightech/index.php?m=3&chro_diff_id=375000473


Facebook/2 – Les chiffres

http://pisani.blog.lemonde.fr/2007/06/12/facebook2-–-les-chiffres/

Facebook : la recette
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=25979

Facebook growth in Canada 'explosive'
http://www.canada.com/nationalpost/news/story.html?id=6c74de94-8fd9-4f19-a247-9ad9be29573c&k=77086

À chaque classe sociale, son site social
http://technaute.lapresseaffaires.com/nouvelles/texte_complet.php?id=81,2004,0,062007,1363410.html&ref=internet

Facebook = Smart, Rich, Cool; MySpace = Dumb, Poor Loners?
http://www.dmwmedia.com/news/2007/07/01/facebook-smart-rich-cool-myspace-dumb-poor-loners

Facebook is for 'good' kids - MySpace is for freaks
http://www.canada.com/montrealgazette/news/story.html?id=cc2b03a1-44c4-4060-ab7d-e641918c590c&k=92837

Facebook - a thoroughly modern addiction
http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml?xml=/opinion/2007/06/16/do1604.xml


Facebook: The rise of social applications
http://blogs.zdnet.com/BTL/?p=5524

mardi 26 juin 2007

Infos intéressantes sur le Réseautage électronique

On parle beaucoup des plate-formes de réseautage électronique dans les blogues ou réseaux sociaux ces temps-ci.

1) Louis Delage m'a pointé un article fort intéressant du BusinessWeek: "When Your Social Sites Need Networking". À lire

2) les 24 heures de Flickr à Montréal

Beaucoup de monde et beaucoup d’appareils-photos à la soirée organisée par Flickr et Yahoo Québec le 21 juin 2007 à la SAT sur St-Laurent.

L’événement était organisé dans le cadre d’une tournée de Flickr dans quatre villes dont Berlin, Paris, Londres et Montréal pour célébrer les 24 heures de Flickr et la disponibilité du service en plusieurs langues.

En fait, savez-vous combien il ya de photos sur Montréal dans Flickr?? En date du 25 juin :

367 962 photos!!

3) Second Life

Mon amie Maithé Levasseur du Réseau de veille en tourisme de l'UQAM m'a conseillé de suivre deux blogues sur Second Life soit:

http://freshtakes.typepad.com/sl_communicators/
http://secondtourist.blogspot.com/

Mais partout on en a que pour Facebook:

4) Le franco-New-yorkais Jeff Mignon (à ne pas confondre averc Jeff Fillion..) nous décrit dans un billet récent sur son blogue Média-café les avantages de la nouvelle version du Facebook...porte vers le web 3.0??

"Mais, la nouvelle plateforme de Facebook marque, sans aucun doute, une nouvelle étape pour internet. Cette étape, c'est celle d'une plus grande ouverture. C'est celle d'une plus grande perméabilité. C'est celle qui permet aux utilisateurs de, non seulement, adapter à leurs goûts les fonctionnalités du site mais de, en plus, créer les fonctionnalités manquantes dont ils ont besoin. Puis de les diffuser."

5) Aussi, pleins de blogues sur Facebook (ou de billets). Je vous conseille de suivre celui-ci.


Bon réseautage

Pierre B.

lundi 18 juin 2007

Suite de ma conférence-- Réseautage électronique

Bonjour,

Comme vous l'avez lu dans le premier billet de ce blogue du 12 juin, j'ai résumé sur ce nouveau blogue une courte conférence que j'ai faite dans le cadre d'un séminaire sur le tourisme culturel de Tourisme Montréal.

7 minutes pour parler du phénomène du Réseautage électronique dans un cadre professionnel...c'est pas mal court. J'ai donc effleuré verbalement les sujets mentionnés dans ce billet.

Mais j'en ai profité aussi pour faire une petite expérience. J'ai utilisé les participants (environ 45) de cette formation comme un focus groupe si on veut. Je les ai avisé à la fin de ma conférence que j'allais tous les inviter personnellement à mon LinkedIn. Ce que j'ai fait le 13 juin. La plupart n'étaient pas inscrits et j'ai noté le nombre de liens de ceux qu'ils l'étaient en date du 13.

C'est un groupe du milieu touristique et culturel peu familier avec ce type d'outil.

Je vais donc suivre dans le temps l'évolution de leurs inscriptions (quel % va s'inscrire) et de leurs liens.

Je vous ferai pars de l'évolution du groupe sur mon blogue. Jusqu'ici environ la moitié ont répondu à l'invitation LinkedIn.

Je compte d'ailleurs refaire une conférence beaucoup plus élaborée sur ce même sujet à l'automne où je présenterai les résultats de cette démarche.

Évidemment, cela a un effet important sur le nombre de liens sur mon propre LinkedIn...

À bientôt

Pierre Bellerose
Tourisme Montréal

mardi 12 juin 2007

Conférence présentée dans le cadre de la formation en tourisme culturel de Tourisme Montréal

Mardi le 12 juin 2007
--------------------------------------------------------------------
Le réseautage n'échappe pas à la mutation technologique...certains nomment "Réseautage 2.0" son évolution récente.

Bien-sûr rien ne vaut notre bon vieux réseau de contacts. Mais il apparaît intéressant de se pencher sur les nouveaux modes de contacts professionnels.

En plus des blogues, les réseaux sociaux électroniques représentent des plateformes professionnelles des plus efficaces et très utilisés par la nouvelle génération qui tente de faire sa place sur le marché du travail. eMerketer vient tout juste de publier une étude qui confirme le tout.

Voici quelques plateformes de réseautages électroniques:

1) Le clavardage professionnel ou le MSN;

2) Le plus connu de ces réseaux, LinkedIn, connaît une ascension fulgurante depuis sa création passant de 85,100 utilisateurs en 2003 à plus de 8 millions aujourd’hui. Le réseau électronique d'affaires le plus utilisé, même au Québec, malgré une interface uniquement en anglais;

3) Viadeo. Face au leader exclusivement en anglais LinkedIn, Viadeo est un univers multi-langue très populaire en Europe. Viadeo a ouvert un bureau à Montréal. Très bien fait mais encore peu de membres en Amérique du Nord et au Québec;

4) Xing. Un autre plateforme de réseau, cette fois-ci allemande. On lui donne des ambitions asiatiques. Interface multilingue;

5) Second Life Second Life peut être considéré comme un média 3D.

Chacun peut y trouver ce qu'il cherche. Au même titre que la télévision ou que l'internet, sur Second Life on peut se divertir, faire des rencontres, jouer, s'informer, créer, échanger, exprimer sa créativité... On y retrouve ainsi une population très hétéroclite où chaque résident est animé par des ambitions très variées : trouver l'âme soeur, passer du bon temps en s'extirpant du quotidien, faire des affaires, faire avancer le débat politique... et parfois tout ça en même temps! Est-ce bien utile au réseautage professionnel??

6) MySpace. Plateforme professionnelle fortement utilisée dans le milieu de la musique;

Comme exemple, voir le MySpace du Festival Mutek de Montréal

7) Mais la plateforme professionnelle montante est Facebook. Son architecture technologique "ouverte" à amener de nouvelles applications très performantes, et de plus en plus d'entreprises utilisent l'option "Hub" (groupe) pour coordonner des projets.

----------------------------------------------------------------------
Alors est-ce utile de Réseauter 2.0?? Être ou ne pas y être??

Pour vous faire une meilleure idée, je vous conseille de lire un billet intéressant sur ce blogue français pour continuer votre réflexion.

Bon réseautage!!